( Vianney )
L'excuse ne viens qu'après le mal, quand il est fait.
Se pardonner comme on fredonne un refrain,
D'un son clair comme chante le ruisseau.
Je m'en veux parfois d'être aussi sot qu'un seau.
Mon vœu est d'être fécond et se faisant je me fait con (...)
Je parle de tous ces silences que j'ai créé près de toi
Qui comme des cloches me font sonner la tête
Toi qui à eu le don de me faire tourner la tête
J'aimerais mêler mon vertige à ta fête.
Ton grand esprits, ton triolets,
Embrasse mes terres, mes colonies, mes paradis...
J'ai appris, j'ai désappris, j'ai reconnu mes mirages et illusions
Et en pleurant sur le désert j'ai vu reverdir la terre.
Ce n'était pas moi, non, c'était juste le temps.
À avoir tout perdu j'ai reconnu le tout qui était à ma vue
Le fleuve de l'amour à ses crues ou le courant s'enivre ;
Ou les torrents du fleuve nourrissent les berges des terres éprises.
Ou les cœurs aimants s'embrassent comme l'ardent la vie.
Et le rêve redevient celui même de l'antan
Qui comme nous le faisions cour le rire des enfants.
La rencontre enrichie et le silence s'estompe en des murmures de joie,
En des rires heureux, en des rythmes dansants qui n'en finissent pas.
J'embrasse la nuit des temps pour ce qu'elle à fait de moi,
J'embrasse aussi tes lèvres et aussi ton scéen
Mais je garde à la bouche le goût de tes amants...
T'aurais je près de moi si je te laisse libre ?
Et à croire cela ma ligne de cœur se brise.
T'aurais je un jour pour moi si je te chante l'amour ?
Et ma ligne de cœur avec toi s'unifie.
Peut on me rappeler ce que signifie liberté ?
Moi qui ne suis qu'un amant au cœur si ardent
Je ne suis pas un Phénix, mon cœur est si constant.
Je ne suis pas un Titan, je n'en suis que le fruit
Je suis plutôt comme l'arbre qui grandi tous le temps
de la mousse aux parfums de l'humus
du gazouillis matinal qui écarte les brumes
à la lumière clair qui apaise les ombres
Je suis le chant du bois quand dans le vent je danse
quand mes 10 000 feuilles ravivent l'abondance
Si tu venais à ma cour, je te ferais ma reine
bonne fée de toutes les voluptés
Je te donnerais jardins toasts et mirabelles
je te servirais du thé
Et peut être voudra tu dans mon humble bateau
Parcourir avec moi les larges et longues eaux
Aller voir les nuages que le soleil embrase
Et les autres splendeurs que les étoiles feignent..
Matrice de toute mères, maitresse des amants, mon cœur ce palpitant, t'entend chanter souvent
Si je suis ton ami, puis je être ton amour ?
Mon sang tourbillonnant valse de cour en cour.
Ou est tu ? Ou est tu mon Amour ?
Le cœur du fond de moi tournille de mille tours
Car les nuages passent et se métamorphosent
Je ne veut rien renier, je ne veut rien retenir
Juste me laissé aller dans le cœur embrasé
Dans cette vaste lumière être avec ma compagne
Comme Ouranos et Gaia ont conçu nos campagnes
Avec toi me promener à en épanouir toute l'éternité
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3 jours sont passés...
j'ai dès lors aussi beaucoup changé
ça fait du bien d'écrire, je m'en sent plus léger
qu'on soit Amis, Amant,
Amour, ou même indifférent
Je me sent prêt à tout
Tant qu'on y va confiant
-Le grand don de la vie, c'est celui du présent
-Si ton corps me dit oui, je ne serais pas absent
-Si ton cœur me dit jouis, je serais ton présent
-Même si ce n'est qu'un jour, je serais partisan
voici un texte repris, mis au goût du jour
bonifié par tous le temps passé
le cadran ne comptant plus les tours
je ne garde de toi qu'un bout d'éternité...
Photo : Florent Cote
Retouche et modèle : Fawn Art ( fawn-art-prod )